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PACS et succession

Mieux comprendre le PACS et la succession avec Testamento.fr

PACS et succession : les partenaires de PACS n’ont pas vocation Ă  hĂ©riter,  pourtant, certaines dispositions sont prĂ©vues en leur faveur.

PACS et succession : héritage

Avant la loi sur le PACS de 1999, la seule union lĂ©gale existante Ă©tait le mariage civil, ouverte uniquement aux couples de sexe diffĂ©rent. Sans mariage civil, les couples qui vivaient ensemble Ă©taient soumis aux règles du concubinage , union de fait sur laquelle le code civil est bref puisque les concubins sont traitĂ©s par le droit comme deux cĂ©libataires. La loi ne leur reconnaissait ni droits ni obligations en tant que couple. A ce titre, ils relèvent du droit commun sans que la nature de leur relation soit prise en considĂ©ration. Contrairement aux Ă©poux, les concubins n’ont aucun devoir matĂ©riel (ex : assistance) ou moral (ex : fidĂ©litĂ©).

C’est dans les années 1990 que plusieurs projets de loi sont proposés pour instituer une union civile, alternative au mariage civil.

La transmission du patrimoine aux hĂ©ritiers est organisĂ©e par la loi. NĂ©anmoins, le partenaire de PACS et le concubin n’ont pas le statut d’hĂ©ritier, bien qu’ils soient tout de mĂŞme durant le PACS solidaires des dettes contractĂ©es par chacun pour les besoins de la vie courante.

Deux solutions pour pouvoir hĂ©riter :

  • les partenaires de PACS peuvent opter, dans leur convention de PACS amĂ©nagĂ©e, pour le rĂ©gime de l’indivision. Au dĂ©cès d’un partenaire, le partenaire survivant conserve la propriĂ©tĂ© de la moitiĂ© du patrimoine de l’autre. NĂ©anmoins, les biens acquis avant la conclusion du PACS et les biens acquis pendant le PACS qui demeurent exceptionnellement la propriĂ©tĂ© exclusive du partenaire acquĂ©reur. Dans cette hypothèse, lors d’une succession, le partenaire de PACS survivant en rĂ©gime d’indivision ne conserve pas la propriĂ©tĂ© de la moitiĂ© de ces biens.
  • Les partenaires peuvent rĂ©diger un testament au profit de l’autre. S’il n’existe pas d’hĂ©ritier rĂ©servataire (enfants), il est possible de lĂ©guer l’ensemble de ses biens au partenaire survivant. Dans le cas contraire, le legs ne peut dĂ©passer la quotitĂ© disponible, c’est-Ă -dire la part dont peut librement disposer le testateur (celui qui rĂ©dige un testament).  

PACS et succession : les avantages fiscaux

Lors de la succession, le partenaire de PACS survivant bénéficie de différents avantages :

  • exonĂ©ration des droits de succession ;
  • attribution du capital dĂ©cès : pour en bĂ©nĂ©ficier, le partenaire de PACS survivant doit s’adresser, dans un dĂ©lai d’un mois, Ă  la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) dont dĂ©pendait le dĂ©funt ;
  • assurance-vie : exonĂ©ration totale des droits de succession, sans limitation de montant, pour les primes indiffĂ©remment versĂ©es avant ou après 70 ans.

Les partenaires de PACS bénéficient aussi d’avantages en matière de donations : les droits de donation sont calculés après abattement, selon le même barème que celui applicable aux époux.

PACS ou mariage ? Une question que se posent aujourd’hui de nombreux couples. Ainsi, un jeune couple qui n’est pas certain de voir un avenir commun sur le long terme, peut dans un premier temps vouloir se pacser. Rien ne lui interdit par la suite de se marier. Charge Ă  ce couple de se renseigner sur les rĂ©gimes matrimoniaux et de choisir celui qui lui sera le plus adaptĂ© Ă  sa sa situation. D’oĂą l’intĂ©rĂŞt de bien connaĂ®tre les principales diffĂ©rences entre PACS et mariage, pour prendre plus facilement sa dĂ©cision, ou mĂŞme choisir de se marier alors que l’on est dĂ©jĂ  pacsĂ©.

! N.B : le PACS s’est par consĂ©quent aujourd’hui banalisĂ©, il tend Ă  se rapprocher du mariage. Pour autant, il existe encore des diffĂ©rences notables qu’il importe de connaĂ®tre avant de choisir.

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