Acharnement thérapeutique : définition

Qu’est-ce que l’acharnement thérapeutique ?

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Définition

La définition de l’acharnement thérapeutique est employée dans le domaine de la médecine lorsque l’on cherche à décrire des soins et thérapies qui vont se révéler inutiles, lourds ou disproportionnés par rapport aux perspectives réelles d’amélioration de l’état du patient.

Depuis 1995, le Code de déontologie médicale refuse le principe d’acharnement thérapeutique auprès des patients et préconise les soins palliatifs. Le CCNE, Comité Consultatif National d’Ethique définit l’acharnement thérapeutique comme une « obstination déraisonnable, refusant par un raisonnement buté, de reconnaître qu’un homme est voué à la mort et qu’il n’est pas curable ».

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Acharnement thérapeutique ou obstination déraisonnable

Le terme d’« obstination déraisonnable » est aussi employé pour définir l’acharnement thérapeutique.

C’est au malade lui même, s’il dispose de sa pleine conscience, d’apprécier cette notion d’acharnement thérapeutique. Dans le cas où le patient n’est pas en mesure de se prononcer, c’est son médecin qui se chargera d’établir la limite en matière de soins. A savoir ce qui peut encore être utile à son état, et ce qui ne lui serait d’aucun bénéfice et pourrait donc être considéré comme un « acharnement ».

Le médecin chargé directement du patient doit respecter une procédure dite « collégiale » en impliquant dans sa décision un autre médecin, sans aucun lien hiérarchique et qui n’est pas en contact avec le malade concerné.